Mouloud Halit
Aït-Bouyahia : Couleurs, senteurs et décors (Thème n° 4)
Anzar (Ezzerda) : la cérémonie spéciale pluie
1°- Préambule
Concernant cette narration, nous tenons à souligner qu’elle est simplement relatée tel que nous avons souvenance de nos souvenirs d’enfance. Néanmoins en s’attelant au fil locomoteur du raisonnement, cela nous a beaucoup aidé à reconstituer d’une manière corrélée et enchaînée les étapes ou phases successives.
Comme cette narration porte sur un événement tant soit peu à coloration religieuse, il s’agit tant plus d’une cérémonie, et ce, malgré son air fiesta ainsi qu’il sera décrit.
Soit dit c’est ce thème nommément Anzar (dit aussi : Ezzerda) qui est bien choisi comme suite aux couleurs, senteurs et décors que revêt notre village.
Et au commencement, ce bref aperçu dont le sens spirituel de cette heureuse cérémonie en est élucidé.
Comme cette narration porte sur un événement tant soit peu à coloration religieuse, il s’agit tant plus d’une cérémonie, et ce, malgré son air fiesta ainsi qu’il sera décrit.
Soit dit c’est ce thème nommément Anzar (dit aussi : Ezzerda) qui est bien choisi comme suite aux couleurs, senteurs et décors que revêt notre village.
Et au commencement, ce bref aperçu dont le sens spirituel de cette heureuse cérémonie en est élucidé.
2°- Le sens spirituel d’Anzar
Du fait qu’elle mobilise notre village tout entier, Anzar est par conséquent une cérémonie de grande envergure. A juste titre, les hommes, les femmes et les enfants en sont sollicités en même temps que conviés à cette cérémonie. Laquelle prend en temps une journée environ. D’où la restauration qui est assuré au déjeuner. Soit dit un déjeuner collectif qui est préparé sur site même moyennant l’entraide mutuelle entre les hommes, les femmes et les enfants. Et après déjeuner, il ya lieu de spécifier l’impérative « prière de la pluie » religieusement appelée : Salat-al- Istiqaa. Et cette prière qui constitue la juste motivation de cette cérémonie. En l’occurrence l’imploration de Dieu en vue de dépêcher de la pluie qui arrosera nos terres en voie de sécheresse. Autrement dit, pour sauver nos cultures et nos récoltes en voie de mûrissement.
Essentiellement, telle en est la mobilisation massive : tant à la « religieuse » de par son aspect spirituel, et tant à la « carnaval » de par l’animation et l’ambiance poignantes. Pour mieux dire : tel en est le sens spirituel et majestueux que revêt cette cérémonie au nom parfaitement concordant : Anzar!
Essentiellement, telle en est la mobilisation massive : tant à la « religieuse » de par son aspect spirituel, et tant à la « carnaval » de par l’animation et l’ambiance poignantes. Pour mieux dire : tel en est le sens spirituel et majestueux que revêt cette cérémonie au nom parfaitement concordant : Anzar!
3°- Anzar : L’espérance bénéfique tant attendue et tant souhaitée
Anzar est donc une cérémonie très ambiante ayant comme but précis l’imploration de Dieu en vue de faire tomber de la pluie. Et celle-ci qui ne se fait point en n’importe quel temps mais à des temps opportun se situant essentiellement entre le mois de mars, et ce, jusqu’au mois de mai, y compris. En cette période, les cultures et les récoltes en sont à juste titre abondantes mais en cours de mûrissement ou mûrissage. Ainsi quand les eaux du ciel viennent à manquer, il s’ensuit une détresse alarmante, de par l’inévitable souci justifié par le rendement agricole, susceptible d’effondrement. Face à une telle urgence imminente dont la sécheresse commence à sévir en notre région, laquelle est naturellement néfaste pour nos récoltes et nos cultures, il faudrait à tout prix d’agir sinon de voir que faire pour sauver ces récoltes en danger.
Cela dit, et à dire vrai, quelle puissance capable d’arroser en eau des ares et des hectares de récoltes si ce ne sont assurément les pluies de Dieu !? Autrement dit : la seule ou l’unique prérogative qui ne relève et ne dépend que Dieu. Cela dit, solliciter Sa clémence et Sa miséricorde tout en L’implorant de charger notre ciel en nuages et les transformer en pluie en est l’unique rescousse dans l’espoir de voir s’épargner cette suspicieuse catastrophe, qui pis est, à grande échelle. D’où Anzar qui trouve sa raison d’être en tant que salut louable pour ces situations d'urgence.
Dès lors le Comité du village ne doit faillir à son devoir impérieux. Sans autre solution que cette louable tradition héritée de nos aïeux, il organise et programme Anzar, qui mieux est, à temps utile. Laquelle est en parfaite harmonie avec l’Islam tant elle inclut Salat-al-Istisqaâ. Ou l’espérance tant bénéfique, tant attendue, tant souhaitée !
Anzar fait donc l’objet d’une cérémonie célébrée selon un regroupement massif de la population. Soit dit, une participation massive appuyant au mieux l’imploration adressée au Tout-Puissant. Non sans plaisir, nous allons tenter de vous la peindre - cette cérémonie, en commençant de prime abord par situer le lieu de cérémonie.
Ce lieu habituel où se déroule Anzar est l’un des espaces vacants jouxtant le cimetière du village. De par sa hauteur en étant situé au sommet d’une colline, ce lieu s’avère fort avantageux de par son rapprochement de la spiritualité se trouvant au ciel. Aussi ce lieu qui est au mieux bénit de par la présence des mortels et des morts en cette cérémonie. Pourrait-on dire : la mort et la vie qui se côtoient pour implorer la Providence, cette cérémonie durant.
Et cette cérémonie qui justement est sujet à maints préparatifs préliminaires, auxquels nous arrivons même.
Cela dit, et à dire vrai, quelle puissance capable d’arroser en eau des ares et des hectares de récoltes si ce ne sont assurément les pluies de Dieu !? Autrement dit : la seule ou l’unique prérogative qui ne relève et ne dépend que Dieu. Cela dit, solliciter Sa clémence et Sa miséricorde tout en L’implorant de charger notre ciel en nuages et les transformer en pluie en est l’unique rescousse dans l’espoir de voir s’épargner cette suspicieuse catastrophe, qui pis est, à grande échelle. D’où Anzar qui trouve sa raison d’être en tant que salut louable pour ces situations d'urgence.
Dès lors le Comité du village ne doit faillir à son devoir impérieux. Sans autre solution que cette louable tradition héritée de nos aïeux, il organise et programme Anzar, qui mieux est, à temps utile. Laquelle est en parfaite harmonie avec l’Islam tant elle inclut Salat-al-Istisqaâ. Ou l’espérance tant bénéfique, tant attendue, tant souhaitée !
Anzar fait donc l’objet d’une cérémonie célébrée selon un regroupement massif de la population. Soit dit, une participation massive appuyant au mieux l’imploration adressée au Tout-Puissant. Non sans plaisir, nous allons tenter de vous la peindre - cette cérémonie, en commençant de prime abord par situer le lieu de cérémonie.
Ce lieu habituel où se déroule Anzar est l’un des espaces vacants jouxtant le cimetière du village. De par sa hauteur en étant situé au sommet d’une colline, ce lieu s’avère fort avantageux de par son rapprochement de la spiritualité se trouvant au ciel. Aussi ce lieu qui est au mieux bénit de par la présence des mortels et des morts en cette cérémonie. Pourrait-on dire : la mort et la vie qui se côtoient pour implorer la Providence, cette cérémonie durant.
Et cette cérémonie qui justement est sujet à maints préparatifs préliminaires, auxquels nous arrivons même.
4°- Les préparatifs d’Anzar
Ayant donc pris connaissance du but et du lieu d’Anzar, cette cérémonie - pourrait-on d’y affirmer, est à la fois d’une ampleur et d’une envergure importantes. Il va sans dire que pour le Comité du village - à qui revient l’autorité d’organiser la cérémonie, ne peut donc de s’en passer de certains préparatifs impératifs. Ajuste titre, le comité du village aura à superviser scrupuleusement le déroulement tout entier de ladite cérémonie. Soit de « A » à « Z », et ce, sur le plan théorique et sur le plan pratique. Autrement dit, tout devra rentrer dans ordre avant, pendant et après la cérémonie. Et pour cause : Anzar qui aura à drainer une foule de gens nombreuse encore que - comme la tradition le veut, toute cette foule qui est à restaurer au déjeuner.
Partant de ces hypothèses poignantes, les préparatifs ne peuvent qu’être amplement conséquents en moyens. Tant en humains qu’en matériels. Y compris surtout la quantité faramineuse à s’octroyer en produits alimentaires, assurément indispensable pour le déjeuner collectif.
A notre sens, ce déjeuner a la vertu ou le sacre d’une offrande importante pour mériter la faveur de Dieu. Et - pourrait-on dire, ce dicton populaire qui nous apprend au mieux : « Daâwa af tvaqit ! » Signifiant à l’à peu près : « L’imploration ne doit se faire qu’avec les estomacs rassasiés sinon rien ! » Ainsi quant à solliciter Dieu pour Sa clémence et Sa miséricorde, la cérémonie apportera tant plus au souhait de la « prière de l’Istiqaa ».
Pour ce déjeuner collectif, le comité du village procède à la collecte des aliments. Pour ce faire, un groupe de jeunes est désigné pour cette collecte. Leur tâche consiste à sillonner le village en entier. Maison par maison, puis quartier par quartier, jusqu'à achever la tournée. Devant chaque porte d’entrée, les jeunes transmettent à la criée ce message fort significatif : « Anzar ! Anzar!... @ Rebbi swits @r-azar ! » Au sens approximatif : « Anzar! Anzar!... Puisse Dieu nous l’irriguer jusqu’à la racine ! »
Et leur quête en denrées alimentaires qui est bien fructueuse !
Tout le monde sinon presque répond favorablement à l’appel. Ou chaque famille qui contribue du mieux qu’elle peut en offrandes et en dons. Dès lors tout ce qu’il faut et tout ce qui est nécessaire pour le déjeuner collectif s’obtient sans difficultés aucunes. Voire en toute aisance. Citons parmi ces denrées de la semoule, de l’huile, des sels, des condiments, les légumes secs, etc. Néanmoins, pour les légumes secs, la préférence qui est portée pour cette cérémonie, aux lentilles et aux fèves broyées ou concassées, à savoir : Avissar. Et si par bonheur, l'on puisse joindre quelques tranches de viandes séchées et salées d'Ouchadhlouh,ce serait alors le top pour rehausser le gout.
Les sacs et les calebasses prévus pour ces collectes étant au mieux remplis ou pleins, seul reste comme manque à satisfaire les jerricans d’eau à remplir. D’où toujours bénévolement, d’autres volontaires qui s’acquittent promptement de cette mission. Les jerricans chargés à dos d’ânes, ils s’en vont aux fontaines du village que sont Thiliwa, et de là, les remplissant en eau fraîche et potable. Après quoi, chemin tout droit en direction du cimetière.
Comme suite, voyons comment que le comité du village poursuit d’autres préparatifs. En coordonnant notamment les moyens humains et matériels.
Tant la motivation et la mobilisation des habitants du village sont fortes, il va sans dire que tout ce que le comité du village se veut d’entreprendre, de proposer et de suggérer, tant d’échos favorables se reçoivent alors implicitement. Ainsi en recommandant aux femmes d’êtres présentes au jour « J » d’Anzar, chacune munie de ses ustensiles de cuisine, toutes ou presque y répondent avec joie et satisfaction. Soit dit, le comité qui leur spécifie l’activité à faire sur site, à savoir : rouler le couscous et préparer le bouillon, sachant que pour le déjeuner l’habituel menu en est Seksou sou Vissar, ou du couscous apprêté avec du bouillon aux légumes concassés.
Pour leur part, les hommes reçoivent d’autres recommandations, notamment la préparation des feux nécessaires pour la cuisson. Et avant cela, ils auront à ramener avec eux leurs hachettes, leurs scies et d’autres outils tranchants, et ce, pour aller au sous-bois avoisinant, et ramener en quantité suffisante du bois sec, des bûches et des rameaux. Notons à l’occasion, les enfants qui aiment toujours les accompagner pour le plaisir d’y participer. En l’occurrence, ramener les fagots de rameaux.
Comme on peut dire il s’agit là d’un événement fort attirant et fort attrayant en raison de l’ardeur zélée manifestée de toutes parts. Et mieux que tout : cette image du village qui ressemble tout entier à une grande famille fort enthousiaste et fort dynamique.
Ainsi la mobilisation qui est au mieux satisfaite pour ce volontariat de grande envergure qu’exige le déroulement de cette cérémonie.
Et ainsi que nous allons le voir nous y voila bel et bien arrive à ce jour « J » tout bénit de la cérémonie !
Partant de ces hypothèses poignantes, les préparatifs ne peuvent qu’être amplement conséquents en moyens. Tant en humains qu’en matériels. Y compris surtout la quantité faramineuse à s’octroyer en produits alimentaires, assurément indispensable pour le déjeuner collectif.
A notre sens, ce déjeuner a la vertu ou le sacre d’une offrande importante pour mériter la faveur de Dieu. Et - pourrait-on dire, ce dicton populaire qui nous apprend au mieux : « Daâwa af tvaqit ! » Signifiant à l’à peu près : « L’imploration ne doit se faire qu’avec les estomacs rassasiés sinon rien ! » Ainsi quant à solliciter Dieu pour Sa clémence et Sa miséricorde, la cérémonie apportera tant plus au souhait de la « prière de l’Istiqaa ».
Pour ce déjeuner collectif, le comité du village procède à la collecte des aliments. Pour ce faire, un groupe de jeunes est désigné pour cette collecte. Leur tâche consiste à sillonner le village en entier. Maison par maison, puis quartier par quartier, jusqu'à achever la tournée. Devant chaque porte d’entrée, les jeunes transmettent à la criée ce message fort significatif : « Anzar ! Anzar!... @ Rebbi swits @r-azar ! » Au sens approximatif : « Anzar! Anzar!... Puisse Dieu nous l’irriguer jusqu’à la racine ! »
Et leur quête en denrées alimentaires qui est bien fructueuse !
Tout le monde sinon presque répond favorablement à l’appel. Ou chaque famille qui contribue du mieux qu’elle peut en offrandes et en dons. Dès lors tout ce qu’il faut et tout ce qui est nécessaire pour le déjeuner collectif s’obtient sans difficultés aucunes. Voire en toute aisance. Citons parmi ces denrées de la semoule, de l’huile, des sels, des condiments, les légumes secs, etc. Néanmoins, pour les légumes secs, la préférence qui est portée pour cette cérémonie, aux lentilles et aux fèves broyées ou concassées, à savoir : Avissar. Et si par bonheur, l'on puisse joindre quelques tranches de viandes séchées et salées d'Ouchadhlouh,ce serait alors le top pour rehausser le gout.
Les sacs et les calebasses prévus pour ces collectes étant au mieux remplis ou pleins, seul reste comme manque à satisfaire les jerricans d’eau à remplir. D’où toujours bénévolement, d’autres volontaires qui s’acquittent promptement de cette mission. Les jerricans chargés à dos d’ânes, ils s’en vont aux fontaines du village que sont Thiliwa, et de là, les remplissant en eau fraîche et potable. Après quoi, chemin tout droit en direction du cimetière.
Comme suite, voyons comment que le comité du village poursuit d’autres préparatifs. En coordonnant notamment les moyens humains et matériels.
Tant la motivation et la mobilisation des habitants du village sont fortes, il va sans dire que tout ce que le comité du village se veut d’entreprendre, de proposer et de suggérer, tant d’échos favorables se reçoivent alors implicitement. Ainsi en recommandant aux femmes d’êtres présentes au jour « J » d’Anzar, chacune munie de ses ustensiles de cuisine, toutes ou presque y répondent avec joie et satisfaction. Soit dit, le comité qui leur spécifie l’activité à faire sur site, à savoir : rouler le couscous et préparer le bouillon, sachant que pour le déjeuner l’habituel menu en est Seksou sou Vissar, ou du couscous apprêté avec du bouillon aux légumes concassés.
Pour leur part, les hommes reçoivent d’autres recommandations, notamment la préparation des feux nécessaires pour la cuisson. Et avant cela, ils auront à ramener avec eux leurs hachettes, leurs scies et d’autres outils tranchants, et ce, pour aller au sous-bois avoisinant, et ramener en quantité suffisante du bois sec, des bûches et des rameaux. Notons à l’occasion, les enfants qui aiment toujours les accompagner pour le plaisir d’y participer. En l’occurrence, ramener les fagots de rameaux.
Comme on peut dire il s’agit là d’un événement fort attirant et fort attrayant en raison de l’ardeur zélée manifestée de toutes parts. Et mieux que tout : cette image du village qui ressemble tout entier à une grande famille fort enthousiaste et fort dynamique.
Ainsi la mobilisation qui est au mieux satisfaite pour ce volontariat de grande envergure qu’exige le déroulement de cette cérémonie.
Et ainsi que nous allons le voir nous y voila bel et bien arrive à ce jour « J » tout bénit de la cérémonie !
5°- Anzar au jour « J »
Au jour « J » tous les préparatifs pré-requis en sont requis. Les hommes, les femmes et les enfants affluent au cimetière du village, à leur tête le Comité du village accompagné de l’imam. Avec cette arrivée des biens et des humains, l’espace libre et vaquant se transformait peu à peu en site d’activités. Le jour venait de commencer que déjà cet espace là en est presque plein à craquer. Les gens ne se font pas prier pour venir, cette affluence massive l’atteste honorablement en même temps qu’elle est une preuve à l’appui que l’esprit de solidarité et l’entente en sont poignantes au sein du village.
Le servomoteur que forme le Comité du village répartissait les tâches et les activités dans les deux clans distincts, formés par les hommes et les femmes. Donnant çà et là, les consignes, les recommandations ou les directives s’y afférant au bon commencement de la cérémonie. D’une manière amplement claire et détaillée que l’entrain des activités est au mieux ébranlé.
Comme convenu, les femmes reparties en petits groupes s’attaquent d’ores et déjà à la préparation du déjeuner. Les étapes ou phases premières consistent à triturer les légumes, laver ou nettoyer la vaisselle, et rouler le couscous sur les grands plats.
Du coté des hommes, parmi eux ceux qui partent chercher du bois aux sous-bois, accompagnés par des enfants heureux et gais comme des pinçons. D’autres, restés sur site conçoivent et réalisent des « Kanounes » de fortune, destinés pour les feux de cuisson.
Peu après que les feux sont allumés, le Comité du village supervise le bon déroulement en effectuant des tournées d’inspection. Ça et là, consultant du regard les tâches ménagères des femmes, sans oublier de passer en revue les grandes marmites et les grands couscoussiers, tout en terre cuite et posés sur des « Kanounes » où crépitent des feux flamboyants. Et les femmes qui surveillent et attisent ces feux tout en veillant à la bonne cuisson.
Ainsi les tâches s’accomplissent au mieux, selon ces règles et mesures prescrivant le parfait ordre.
Entre-temps et tout à côté, les visiteurs et les visiteuses sans occupations prennent place séparément. Formant de petits groupes de part et d’autre, ils passent le temps agréablement en s’échangeant les nouvelles et les informations, mais aussi - pour bien rire et s’amuser, des blagues et des anecdotes.
L’aperçu global sur le site confirme tout à fait l’aspect honorifique de cette cérémonie d’Anzar. De par l’animation et l’ambiance régnantes, il y a dans l’air une sorte de joie mêlée de spiritualité. Ou la foule honorablement présente qui rehausse avec enthousiasme et dignité l’atmosphère chaleureuse. Et ce, des heures durant jusqu’à l’arrivée de midi.
Dés midi en effet, le menu qu’est Seksou-sou-vissar s’avère ponctuellement fin prêt. D’où l’appel qui se fait pour le déjeuner collectif.
La foule conviée prend massivement part à ce déjeuner tout particulier en sens et en valeur. Soit dit un déjeuner empli de baraka pour celui qui prend part. Ainsi servi sur site, en plein air à la manière d’un pique-nique, et en petits groupes formés tout autour des grands plats. Comme boisson, de l’eau fraîche - contenue dans des cruches, accompagne ce délicieux gueuleton. Pendant cette délectation dont on mangeait et l’on buvait, les langues se délient d’elles-mêmes, rajoutant des notes de joie et de gaieté à ce mémorable régal.
A l’occasion, il est important de souligner cette précision loin d’être de moindre importance !
En vue de valoriser au mieux cette offrande qu’est ce déjeuner collectif, dès lors, le Comité du village envoie des invitations aux villages avoisinants, conviant ainsi nos bons voisins pour ce déjeuner « d’Anzar » y compris l’invitation pour la cérémonie. Aux invitations, il va sans dire, nos bons voisins y répondent favorablement. Les hommes et les femmes y venaient pour manger et pour assister à la cérémonie. Et cela qui accroît au mieux le sacre de cette offrande.
Peu après que tout le monde soit repu et bien rassasié, arrive alors le moment propice pour l’accomplissement de la clémente prière qu’est : Salat l’Istisqaâ. Les fidèles s’en vont rejoindre la plate-forme au préalable bien nettoyée et bien astiquée. L’imam placé au devant, et eux après lui, alignés en rangées parfaitement ordonnées. Ensemble, ils accomplissement ainsi la prière en bonne et due forme. Ou la prière hautement marquée par un effectif impressionnant en fidèles, ce qui traduit au mieux la ferveur et la dévotion envers le Tout-Puissant, y compris l’espoir et l’espérance tant attendus de Lui à la suite leur prière formulée de bonne foi, et ce, pour avoir des pluies salutaires…
Le servomoteur que forme le Comité du village répartissait les tâches et les activités dans les deux clans distincts, formés par les hommes et les femmes. Donnant çà et là, les consignes, les recommandations ou les directives s’y afférant au bon commencement de la cérémonie. D’une manière amplement claire et détaillée que l’entrain des activités est au mieux ébranlé.
Comme convenu, les femmes reparties en petits groupes s’attaquent d’ores et déjà à la préparation du déjeuner. Les étapes ou phases premières consistent à triturer les légumes, laver ou nettoyer la vaisselle, et rouler le couscous sur les grands plats.
Du coté des hommes, parmi eux ceux qui partent chercher du bois aux sous-bois, accompagnés par des enfants heureux et gais comme des pinçons. D’autres, restés sur site conçoivent et réalisent des « Kanounes » de fortune, destinés pour les feux de cuisson.
Peu après que les feux sont allumés, le Comité du village supervise le bon déroulement en effectuant des tournées d’inspection. Ça et là, consultant du regard les tâches ménagères des femmes, sans oublier de passer en revue les grandes marmites et les grands couscoussiers, tout en terre cuite et posés sur des « Kanounes » où crépitent des feux flamboyants. Et les femmes qui surveillent et attisent ces feux tout en veillant à la bonne cuisson.
Ainsi les tâches s’accomplissent au mieux, selon ces règles et mesures prescrivant le parfait ordre.
Entre-temps et tout à côté, les visiteurs et les visiteuses sans occupations prennent place séparément. Formant de petits groupes de part et d’autre, ils passent le temps agréablement en s’échangeant les nouvelles et les informations, mais aussi - pour bien rire et s’amuser, des blagues et des anecdotes.
L’aperçu global sur le site confirme tout à fait l’aspect honorifique de cette cérémonie d’Anzar. De par l’animation et l’ambiance régnantes, il y a dans l’air une sorte de joie mêlée de spiritualité. Ou la foule honorablement présente qui rehausse avec enthousiasme et dignité l’atmosphère chaleureuse. Et ce, des heures durant jusqu’à l’arrivée de midi.
Dés midi en effet, le menu qu’est Seksou-sou-vissar s’avère ponctuellement fin prêt. D’où l’appel qui se fait pour le déjeuner collectif.
La foule conviée prend massivement part à ce déjeuner tout particulier en sens et en valeur. Soit dit un déjeuner empli de baraka pour celui qui prend part. Ainsi servi sur site, en plein air à la manière d’un pique-nique, et en petits groupes formés tout autour des grands plats. Comme boisson, de l’eau fraîche - contenue dans des cruches, accompagne ce délicieux gueuleton. Pendant cette délectation dont on mangeait et l’on buvait, les langues se délient d’elles-mêmes, rajoutant des notes de joie et de gaieté à ce mémorable régal.
A l’occasion, il est important de souligner cette précision loin d’être de moindre importance !
En vue de valoriser au mieux cette offrande qu’est ce déjeuner collectif, dès lors, le Comité du village envoie des invitations aux villages avoisinants, conviant ainsi nos bons voisins pour ce déjeuner « d’Anzar » y compris l’invitation pour la cérémonie. Aux invitations, il va sans dire, nos bons voisins y répondent favorablement. Les hommes et les femmes y venaient pour manger et pour assister à la cérémonie. Et cela qui accroît au mieux le sacre de cette offrande.
Peu après que tout le monde soit repu et bien rassasié, arrive alors le moment propice pour l’accomplissement de la clémente prière qu’est : Salat l’Istisqaâ. Les fidèles s’en vont rejoindre la plate-forme au préalable bien nettoyée et bien astiquée. L’imam placé au devant, et eux après lui, alignés en rangées parfaitement ordonnées. Ensemble, ils accomplissement ainsi la prière en bonne et due forme. Ou la prière hautement marquée par un effectif impressionnant en fidèles, ce qui traduit au mieux la ferveur et la dévotion envers le Tout-Puissant, y compris l’espoir et l’espérance tant attendus de Lui à la suite leur prière formulée de bonne foi, et ce, pour avoir des pluies salutaires…
6°- Conclusions
Quand prend fin cette prière, le Comité du village reprend pour la dernière fois le gouvernail sinon les commandes de cette cérémonie exclusive d’Anzar. En clair, ce comité clôture tout en beauté cette cérémonie arrivée à sa belle fin. Tant les festivités marquant cette cérémonie en sont accomplies, et même bel et bien accomplies.
Ce moment venu, un rassemblement général s’y fait à l’appel de ce comité. Par suite d’une courte élocution, il est rappelé brièvement l’importance et la nécessité de cette cérémonie d’Anzar. Aussi reprit-on massivement le souhait adressé à la Providence. Après quoi, les remerciements et les congratulations à l’attention globale des participants. Enfin, "Anzar" qui s’achève ainsi officiellement !
Après la cérémonie, l’espoir tout entier repose sur la l’arrivée des pluies clémentes. Et l’attente tout emplie d’espoir pendant que les regards demeurent pointés au ciel. Puisse Dieu - clément et miséricordieux, répondre favorablement et expressément à l’imploration !
Ce moment venu, un rassemblement général s’y fait à l’appel de ce comité. Par suite d’une courte élocution, il est rappelé brièvement l’importance et la nécessité de cette cérémonie d’Anzar. Aussi reprit-on massivement le souhait adressé à la Providence. Après quoi, les remerciements et les congratulations à l’attention globale des participants. Enfin, "Anzar" qui s’achève ainsi officiellement !
Après la cérémonie, l’espoir tout entier repose sur la l’arrivée des pluies clémentes. Et l’attente tout emplie d’espoir pendant que les regards demeurent pointés au ciel. Puisse Dieu - clément et miséricordieux, répondre favorablement et expressément à l’imploration !
7°- Épilogue
Comme spécifié au préambule, cette cérémonie d’Anzar est relatée d’après les souvenances relevant de nos souvenirs d’enfance. Dès lors qu’elle est relatée nous disons : Ma n-asaw’qam l’hamdoullah !... Ma n-asdhlam as-taghfir Allah ! (Si c’est bon, merci à Dieu !... sinon, pardon à Dieu !)
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