Rachid Kechad
« Messagerie de la haute Kabylie » Cela ne veut rien dire pour la plus part d’entre nous. Un Bref regard dans le rétroviseur de l’histoire pour remonter 65 ans en arrière, précisément en 1950 où la famille « Himeur Akli et Frères » avait acquit un Autobus de transport de voyageurs pour assurer une rotation deux fois par jour Béni Douala –Tizi Ouzou en Aller- Retour. Le premier départ à partir de La placette Lakhmis » était fixé à 06h30 minutes pour rejoindre l’arrêt principal Ighvir « L’intersection d’Ichardhiouene », en vue de relier en suite en une heure de temps, le terminus situé au niveau de l’ancienne gare de Tizi- Ouzou (Derrière l’artisanat de nos jours.) Le deuxième voyage à destination de Tizi-Ouzou s’effectue au environ de 13h, alors que l’heure du retour en partance de Tizi-Ouzou vers Béni-Douala était convenu à 15h30. Cette desserte, la première de l’histoire du village fut accueillie avec soulagement par les voyageurs désireux se rendre dans la capitale du Djurdjura, et par la même occasion, elle venait renforcer le transport collectif déjà assuré par le bus de Laounes Ath Saali Aouabed de Taguemount Azouz.
Pendant la guerre de libération nationale 1954-1962, en sus de sa mission principale de transport de voyageurs, il faisait la liaison entre les moudjahidines, en acheminant en cachette, le courrier, les médicaments, les colis pleins de pataugas et d’uniformes ou autres marchandises. Des barrages de contrôle étaient souvent dressés tout au long du trajet, Les bagages étaient passés au peigne fin par les soldats français, au risque et péril du conducteur et du receveur. C’était Le danger à prendre pour L’indépendance. La souveraineté a un prix comme disait l’autre.
Six chauffeurs s’étaient succédé à la conduite de cet autobus, trois natifs du village d’Ait Bouyahia et les trois autres étaient originaires d’autres communes. Ils s’agissaient respectivement de Messieurs : Abba Moh Akli – youcef surnommé –Djanit-, Moh Chaouch- Kanem Mouloud Dit (Liver), Himeur Hanafi et Kbab Amar Athassih.
Les Receveurs de ce bus étaient: Himeur Chabane et Kechad Cherif.
Après de nombreuses années de bons et loyaux services, Vers la fin de 1964, l’autobus s’immobilisa en face de la boulangerie « Himeur »pour rejoindre quelques années plus tard la casse .C’est ainsi, qu’elle prit fin l’histoire de cet Autocar.
« Messagerie de la haute Kabylie » Cela ne veut rien dire pour la plus part d’entre nous. Un Bref regard dans le rétroviseur de l’histoire pour remonter 65 ans en arrière, précisément en 1950 où la famille « Himeur Akli et Frères » avait acquit un Autobus de transport de voyageurs pour assurer une rotation deux fois par jour Béni Douala –Tizi Ouzou en Aller- Retour. Le premier départ à partir de La placette Lakhmis » était fixé à 06h30 minutes pour rejoindre l’arrêt principal Ighvir « L’intersection d’Ichardhiouene », en vue de relier en suite en une heure de temps, le terminus situé au niveau de l’ancienne gare de Tizi- Ouzou (Derrière l’artisanat de nos jours.) Le deuxième voyage à destination de Tizi-Ouzou s’effectue au environ de 13h, alors que l’heure du retour en partance de Tizi-Ouzou vers Béni-Douala était convenu à 15h30. Cette desserte, la première de l’histoire du village fut accueillie avec soulagement par les voyageurs désireux se rendre dans la capitale du Djurdjura, et par la même occasion, elle venait renforcer le transport collectif déjà assuré par le bus de Laounes Ath Saali Aouabed de Taguemount Azouz.
Pendant la guerre de libération nationale 1954-1962, en sus de sa mission principale de transport de voyageurs, il faisait la liaison entre les moudjahidines, en acheminant en cachette, le courrier, les médicaments, les colis pleins de pataugas et d’uniformes ou autres marchandises. Des barrages de contrôle étaient souvent dressés tout au long du trajet, Les bagages étaient passés au peigne fin par les soldats français, au risque et péril du conducteur et du receveur. C’était Le danger à prendre pour L’indépendance. La souveraineté a un prix comme disait l’autre.
Six chauffeurs s’étaient succédé à la conduite de cet autobus, trois natifs du village d’Ait Bouyahia et les trois autres étaient originaires d’autres communes. Ils s’agissaient respectivement de Messieurs : Abba Moh Akli – youcef surnommé –Djanit-, Moh Chaouch- Kanem Mouloud Dit (Liver), Himeur Hanafi et Kbab Amar Athassih.
Les Receveurs de ce bus étaient: Himeur Chabane et Kechad Cherif.
Après de nombreuses années de bons et loyaux services, Vers la fin de 1964, l’autobus s’immobilisa en face de la boulangerie « Himeur »pour rejoindre quelques années plus tard la casse .C’est ainsi, qu’elle prit fin l’histoire de cet Autocar.
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