Festival du cinéma d’auteur de Rabat : projection de "Yidir"
de Tahar Houchi
RABAT- "Yidir" cout-métrage algéro-suisse du journaliste et directeur artistique algérien Tahar Houchi a été projeté vendredi à Rabat dans le cadre du 18ème Festival international du cinéma d’auteur qui se tient depuis vendredi dernier dans la capitale marocaine.
"Yidir", une fiction de 15 minutes (2012) interprété notamment par l’acteur algérien Fawzi Saïchi évoque le premier jour à l’école, quelque part dans le monde, d’un enfant confronté à une langue qui lui est étrangère.
"C’est un film pédagogique qui veut poser la problématique des conditions idéales à l’acquisition du savoir à l’école", a déclaré à l’APS le réalisateur algérien installé en Suisse.
Il a précisé que son court-métrage, bien qu’inspiré d’une histoire vraie, n’est pas limité à un pays mais, a-t-il dit " il s’agit d’une histoire de beaucoup d’enfants, de par le monde, qui sont confrontés à l’école à une langue qui est différente de la leur c’est-à-dire celle parlée à la maison".
Le film a été projeté, en mars dernier, au 12e édition du festival du film amazigh de Tizi-Ouzou ainsi qu’au Festival du film oriental de Genève (Fifog) et est programmé au prochain au Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (Maroc).
17 pays prennent part à cette 18ème édition du Festival international du cinéma d’auteur de Rabat (22-30 juin) et dont le cinéma turc est l’invité d’honneur avec la projection de pas moins de six productions cinématographiques.
Au programme de ce Festival figurent, également, un colloque sous le thème "La critique littéraire et la critique cinématographique : quels rapports ?", trois tables rondes ainsi qu’une campagne de sensibilisation aux effets néfastes du piratage sur la propriété intellectuelle.
Source APS
Tahar Houchi et Hassiba
Ait Djebbara se distinguent au festival
international du film amazigh
Deux Algériens se sont distingués lors de la sixième
édition du festival international Issni N’Ourgh
d’Agadir, Maroc. Le réalisateur Tahar Houchi s’est
adjugé la première place dans la catégorie court
métrage pour son film «Yidir».l’actrice Hassiba
Ait Djebbara a décroché, pour sa part, le prix de
la meilleurs interprétation féminine pour son rôle
dans le long métrage «Le sang et l’argent»
De notre envoyé spécial
« Je suis très content par le travail accompli par
une équipe franco-marocaine pour la réalisation
de ce film même si le plus important demeure le
chemin parcouru par les professionnels des deux
pays. C’est un rassemblement de talents», a déclare
Tahar Houchi lors de la cérémonie de clôture du
rendez-vous avec le 7e art amazigh qu’a abrité la
ville d’Agadir.
Le long métrage du jeune réalisateur algérien Idir
Saoudi (Le sang et l’argent) a été également primé
par les membres du jury de cette manifestation
culturelle. Il a décroché le premier prix dans l’interprétation
féminine à travers le rôle joué par
l’actrice Hassiba
Ait Djebbara. Notons que le long métrage de Saoudi
est un film d’action qui traite d’enlèvement d’enfants.
« Je vraiment heureux de recevoir ce prix
car, il s’agit d’une distinction qui encourage toute
l’équipe de la réalisation de ce long métrage. Je rends
hommage à l’actrice Hassiba Ait Djebbara qui s’est
distinguée lors de cette édition.
C’est une artiste talentueuse et qui a un avenir prometteur
dans le domaine du cinéma», a souligné
Idir Saoudi. Le grand prix de cette édition a été
remporté par le réalisateur marocain Ahmed Baidou
avec son long métrage «Aghrabou» (Le bateau) «. «
Nous travaillons depuis plus de cinq ans pour valoriser
le cinéma amazigh. Je suis vraiment satisfait
de la réussite de cette édition», a souligné Rachid
Bouksim, directeur du festival international du film
amazigh Issni N’Ourgh d’Agadir, dont la sixième
édition a été clôturée, dimanche, 1 octobre, à la salle
de projection de la chambre du commerce de la
ville d’Agadir.
La cérémonie de clôture de cet événement culturel a
été rehaussée par la présence du maire d’Agadir, de
Slimane Tir, un élu de communauté urbaine de Lille,
en France, de Rachid Niny, écrivain et journaliste
marocain, Djamila Amzal, cinéaste et actrice qui a
assuré des rôles prépondérants, notamment dans
«La Coline oubliée» d’Abderrahmane Bouguermouh
et «La Montagne de Baya» d’Azeddine Meddour.
Rappellons qu’une trentaine de films, dont sept productions
cinématographiques algériennes, étaient
en lice durant le FIFA Issni N’Ourgh.
ELWATAN
1 commentaire:
merci tahar de nous avoir aussi bien honnoré tu fais partie d' une génération qui à beaucoup donner .
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